Porsche a dévoilé il y a quelques mois la magnifique 911 RSR dans sa dernière configuration, conçue pour le Championnat du Monde d'Endurance (WEC).

Publiquement dévoilée au Los Angeles Auto Show en Novembre dernier, elle participera à sa première course aux 24 Heures de Daytona le 28 janvier, ce qui signifie que nous sommes à quelques de découvrir la première course de la 911 RSR fortement modifiée dans la classe GTE.

L'entrée de Porsche sera dans le GTE Pro, qui est réservé aux pilotes de course professionnels, mais la voiture sera apte à la course dans la classe GTE Am à partir de la saison 2018. Cette dernière catégorie est réservée aux équipes d'usine avec des «gentlemen drivers», qui n'ont pas le niveau d'expérience motorsport obligatoire pour les échelons supérieurs, mais qui peuvent être aidés par un coureur «or ou Platine».

La nouvelle 911 RSR est révolutionnaire par sa nouvelle architecture. En effet, au lieu de placer le moteur derrière l'essieu arrière, et la transmission devant elle, la boîte de vitesse se trouve derrière le moteur.

Les règles de la FIA exigent que les voitures LMGTE (Le Mans Grand Touring Endurance) -catégorie dans laquelle se trouve la 911 RSR- soient basées sur une voiture de route de série d’au moins 100 exemplairess construits, sauf si le constructeur automobile qui les vend est considéré comme un «petit fabricant», auquel cas la quantité requise est de 25 unités. Ce n'est évidemment pas le cas avec Porsche.

Si un châssis en fibre de carbone est adopté, les règles conduisent à augmenter la production à 300 unités, ce qui n'est pas le cas pour le 911 RSR.

Jusqu’à là, tout va bien non ? Pas exactement. Les règles obligent également les constructeurs automobiles à conserver l'emplacement, l'orientation et la position originale du moteur. Changer ce seul «détail» est autorisé uniquement si un constructeur automobile a construit au moins 2 500 unités dans une période consécutive de 12 mois. Les unités décrites doivent être disponibles à la vente dans le réseau de concessionnaires de la marque et doivent être légales pour s'assurer que le véhicule de course est admissible à la compétition. Dans cet esprit, les chances de Porsche offrant un 911 RSR à deux places comme un modèle en édition limitée ont considérablement augmenté. La seule exception serait de demander une renonciation de la FIA pour permettre à la 911 RSR de courir, mais il n'y a aucune information concernant une demande formelle de Porsche sur cette question

Croisons donc les doigts !

Last Year, after months of teasing, Porsche unveiled the stunning 911 RSR in its latest configuration. It is a racecar designed for the World Endurance Championship, or WEC.

It was publicly unveiled at the Los Angeles Auto Show back in November, and it will have its first race at the 24 Hours of Daytona. The latter starts on January 28, which means that we are a weekend away from seeing the heavily modified 911 race in the GTE class.

Porsche’s entry will be in the GTE Pro, which is reserved for professional racing drivers, but the car will be fit to race in the GTE Am class starting the 2018 season. The latter category is reserved for factory teams with “gentlemen drivers,” which do not have the level of motorsport experience mandatory for the upper echelons, but can be helped by a “Gold or Platinum rated” racer.

With that in mind, you do not have to be a Porsche expert to notice that the 911 RSR has a different position of its engine. Instead of placing the boxer unit behind the rear axle, and the transmission in front of it, the gearbox sits behind the engine. The switch is not enough to change the car to a mid-engine configuration, but it is the closest the 911 has gone in that direction (not taking into account the 911 GT1).

FIA rules mandate that LMGTE (Le Mans Grand Touring Endurance) cars, which is where the 911 RSR fits in, must be based on a production road car that has seen at least 100 examples built.

If the automaker that sells it is considered a “small manufacturer,” it needs to make and sell just 25 for the road, but that is not the case with Porsche. If a carbon fiber chassis is adopted, the rules lead to increasing the production number to 300 units, which is not the case for the 911 RSR.

So far, so good, right? Not exactly. The rules also compel automakers to retain the engine’s original location, orientation, and position. Changing that single “detail” is allowed if an automaker has built at least 2,500 units in a consecutive 12-month period.

The described units must be available for sale in the brand's dealer network, and must be road-legal to ensure the racecar is eligible to compete.

With that in mind, the chances of Porsche offering a two-seat 911 RSR as a limited-edition model have significantly increased. The only exception would be requesting a waiver from the FIA to allow the 911 RSR to race, but there’s no information regarding a formal request from Porsche on that matter.