Porsche 917
Monstrueuse !


Pour moi, quand j’entends "917 " me viennent à l’esprit : un adjectif, 2 noms et 2 couleurs.


Monstreuse :

C’est en effet l’un des adjectifs qui revient le plus souvent lorsque l’on parle de la 917.

Moteur 12 cylindres à plat de 4,5 litres de cylindrée refroidi par air, au moins 520 chevaux, environ 800 Kg, une carrosserie en version longue et une courte : elle a tout du diable !

Outre le nombre de cylindres, il y a 2 principaux changements par rapport au moteur de la 911 : ce n’est pas un boxer et la turbine de refroidissement est en position horizontale au dessus du moteur.

Elle deviendra la Reine de l'endurance des années 70/71.




Ferdinand Piëch : le petit-fils de Ferdinand Porsche (sa mère Louise, était la soeur de Ferry Porsche) et ancien patron de Volkswagen.

C’est lui en effet qui va être en charge de ce formidable projet avec pour but de faire enfin gagner Porsche au classement général (scratch) des 24h du Mans. Le but sera atteint en 1970 avec la célèbre n°23 carrosserie rouge et filets blancs avec Hans Herrmann et Richard Attwood.


Vic Elford : pilote automobile britannique multi-disciplines comme tout pilote de cette époque.

Même s’il n’a qu’une seule victoire avec la 917 (12 Heures de Sebring 1971 avec Gérard Larousse), il est, pour moi, incontournable lorsqu’on parle de la 917.

En effet, il fut d’un des rares à ne pas être impressionné par la première version très instable de cette bête de course et fut le premier à parcourir le circuit des 24h à plus de 240 Km/h de moyenne.

Pas étonnant pour quelqu’un qui avait obtenu le surnom de "Quick Vic " quelques années auparavant en rallye.



Bleu / Orange : On ne peut pas passer sous silence les 2 fameuses couleurs bleu et orange du pétrolier Gulf qui ont bénéficié en plus d’un ambassadeur de choix en la personne de Steve McQueen grâce à son film "Le Mans".


Hervé R.